Conférences sur la science du risque

Conférence sur les communications du risque sur a santé

leiss
William Leiss

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La communication efficace des risques est un volet indissociable et essentiel d’une gestion efficace des risques. « Risque » s’entend ici de la « probabilité qu’une personne ou un groupe subisse des pertes ou des préjudices graves, attribuables à des causes naturelles ou humaines ». L’objectif de la gestion des risques est « d’anticiper et de prévenir ou d’atténuer les  préjudices évitables ». 

Tout comme la gestion des risques a une orientation très pratique, de même la communication des risques poursuit des objectifs tout aussi pratiques, son but étant d’envoyer un message au sujet d’un risque à quelqu’un qui a besoin de renseignements valables pour prendre des précautions. La communication efficace des risques vise plus précisément à :

  1. Aider les citoyens à comprendre les facteurs susceptibles de menacer leur santé et leur bien-être.
  2. Aider les citoyens à prendre les précautions qui s’imposent, en réponse aux renseignements sur les risques qui leur sont communiqués.
  3. Aider les citoyens à fixer des priorités dans la prise en charge des nombreux risques différents auxquels ils sont exposés quotidiennement.

La présentation porte sur les thèmes suivants :
Objectifs de la communication des risques
Définition et principaux volets
Processus de communication des risques
Erreurs courantes
Comment éviter les erreurs
Rédaction des messages clés
Leçons apprises



Conférence sur “Understanding Human Biomonitoring”

bureau 
Claude Viau, D.Sc.
Professor
Department of Environmental and Occupational Health
Université de Montréal

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Notre environnement, tout comme le corps humain, renferme des substances chimiques. Les substances chimiques anthropiques sont généralement celles qui suscitent les craintes les plus vives, bien que certaines des plus toxiques soient d’origine naturelle, que l’on pense à la toxine botulinique et à certaines toxines de champignons. Il existe deux méthodes principales pour surveiller l’exposition aux composés chimiques environnementaux. La première consiste à en quantifier la présence dans les différents milieux avec lesquels nous sommes en contact, comme l’air que nous respirons et les aliments que nous consommons. La deuxième vise à mesurer les substances chimiques ou les produits de leur biotransformation dans des milieux biologiques tels le sang, l’urine et les cheveux; la substance ainsi mesurée dans une matrice biologique est désignée biomarqueur. Cependant, l’étendue de nos connaissances sur les biomarqueurs varie, de sorte que les mesures sur les biomarqueurs ne peuvent pas toutes être interprétées de la même manière. Certaines mesures ne font que révéler la présence d’une substance chimique dans un organisme, sans offrir aucune autre interprétation, alors que d’autres permettent une évaluation exhaustive des risques. Pour que la surveillance biologique devienne un outil de prévention pleinement exploitable, il nous faut définir des valeurs de référence pour les biomarqueurs. Ces valeurs peuvent être déterminées à partir de la distribution des concentrations de biomarqueurs dans une population de référence, de données sur le lien entre la dose d’exposition et la concentration en biomarqueurs ou encore de données sur le lien entre un effet sur la santé et les concentrations en biomarqueurs. Certains biomarqueurs ont été utilisés avec succès pour élaborer des politiques en matière de santé publique; c’est le cas notamment de la teneur en plomb dans le sang et du taux sérique de cotinine. Le premier indicateur a ainsi joué un rôle déterminant dans l’interdiction du plomb tétraéthyle comme antidétonant dans l’essence, tandis que le second a servi à étayer les diverses politiques anti-tabac introduites au fil des ans. Tous deux ont de ce fait contribué à l’amélioration de la santé publique